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Uvéite dans la spondyloarthrite axiale : prévalence, caractéristiques et facteurs de risque - 27/11/21

Doi : 10.1016/j.rhum.2021.10.446 
N. Gereisha , K. Baccouche, N. El Amri, E. Bouajina
 Rhumatologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La spondyloarthrite axiale est un rhumatisme inflammatoire chronique pouvant s’exprimer par des manifestations extra-articulaires dont l’inflammation oculaire : uvéite. Cette atteinte est sous-estimée, inopinée et pouvant être induite. L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence des uvéites dans la spondyloarthrite et d’étudier ses facteurs de risque.

Patients et méthodes

Nous avons étudié rétrospectivement chez 203 patients atteints de spondyloarthrite axiale suivi entre 2004 et 2020 les paramètres clinicobiologiques et thérapeutiques se rattachant à la spondyloarthrite et à l’uvéite qui était dépistée systématiquement. Par le biais des tests paramétriques nous avons recherché les facteurs de risque de l’uvéite. p<0,05 était significative en respectant l’IC à 95 %.

Résultats

La population d’étude présentait une prédominance masculine à 69,5 %, l’âge moyen de la population était 44,3 ans [min=18 ; max=83 ;±13,6], avec une durée moyenne d’évolution de 10,45 ans [min=0,43 ; max=50 ;±8,24] et un délai moyen de retard diagnostique de 5,8 ans [min=0,08 ; max=37,9 ;±6,84]. Un antécédent familial de rhumatisme inflammatoire chronique était noté dans 17,2 %. La forme clinique de la spondyloarthrite était axiale dans 74,9 %. Le mode de révélation de la maladie était ostéoarticulaire dans 97 % et oculaire par uvéite dans 8,4 %. Les manifestations extra-articulaires enregistrées étaient : pulmonaire à type de déficit ventilatoire restrictif (29,1 %), ostéoporose (18,7 %), oculaire à type d’uvéite (15,3 %), cardiaque (2 %) et rénale (0,5 %) à type d’amylose rénale. La cohorte était traitée par AINS dans 96,1 % avec une bonne réponse dans 64 %, et traitée par biothérapie dans 20,1 % (etanercept [51,2 %], adalimumab [36,5 %], infliximab [19,5 %], certrolizumab [7,3 %], golimumab [7,3 %]) avec une bonne réponse dans 90,2 %. La biothérapie était indiquée pour uvéite récidivante dans 17,5 % après l’échec de plus que 3 AINS. Les uvéites présentaient les caractéristiques suivantes : antérieure 93,5 % postérieure 3,2 % panuvéite 3,2 %, aiguë et non granulomateuse dans 100 % des cas, récidivante dans 74,2 %, unilatérale dans 35,5 %, bilatérale dans 22,6 % et à bascule dans 41,9 %. Parmi les uvéites, 6,45 % étaient à hypopion. Elles étaient compliquées de synéchie dans 38,7 % et de cataracte dans 6,5 %. Les poussées d’uvéites étaient concomitantes aux poussées de la spondyloarthrite dans 16,1 %. 9,7 % des uvéites étaient paradoxales toutes à l’etanercept (14,2 % des patients traités par etanercept).

Les facteurs de risque retenus d’apparition d’uvéite étaient : le sexe masculin (p=0,018 ; OR=4,8), le retard diagnostique (p=0,004 ; OR=1,007), la vitesse de sédimentation érythrocytaire élevée (p=0,008 ; OR=1,017) et la biothérapie (p=0,005 ; OR=4) s’expliquant par la prédominance de l’usage de l’etanercept. Nous n’avons pas retenu de relation significative avec l’âge au diagnostic (p=0,6), la durée d’évolution (p=0,9) la forme clinique de la spondyloarthrite (p=0,7), le traitement par AINS (p=0,6), par méthotrexate (p=0,7) par salazopyrine (p=0,5) ni la réponse thérapeutique (p>0,05).

Conclusion

Nous retenons une régression du taux d’uvéite autant que manifestation extra-articulaire avec une ascension des uvéites induites. Nous recommandons de considérer la population masculine et présentant un retard diagnostique une population à risque, nécessitant un suivi clinique et biologique régulier en ophtalmologie indépendant du suivi en rhumatologie, et un emploi adéquat de biothérapie en favorisant l’usage de l’adalimumab.

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Vol 88 - N° S1

P. A265-A266 - décembre 2021 Regresar al número
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